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lundi 28 avril 2014

Apprentis écrivains, libérez votre imagination !

Je n'ai jamais eu aucune idée complète pour un roman... juste des petits bouts d'idée qui ne se connectaient pas les uns aux autres.

C'est pour ça que je n'ai jamais terminé l'écriture d'aucun roman digne de ce nom.

Mais depuis que j'habite dans un autre pays que la France, j'ai décidé de dépasser ce blocage (car c'est un blocage) et de devenir romancière.

Mais la décision ne suffit pas.

Malgré quelques idées, je marinais toujours dans les eaux stagnantes de l'auto-fiction : c'était toujours moi dont il était question dans mes projets de roman.

Le blocage perdurait.

Et puis j'ai eu une prise de conscience... et mon imagination s'est libérée.

Je ne vais pas dire que j'ai terminé l'écriture d'un magnifique roman (ça c'est dans mes rêves) mais ma créativité s'est complètement débloquée et maintenant, une histoire se construit toute seule dans ma tête, avec des rebondissements, des ambiances, un monde, bref, les principaux ingrédients d'un roman romanesque.

Peut-être que ça peut vous intéresser de savoir comme mon imagination s'est libérée... qu'est-ce qui a causé le déclic ?

Et bien c'est la réalité.

Mais pas n'importe laquelle. L'affreuse, l'insoutenable, l'écrasante réalité.

J'écrivais un livre (pas un roman) intitulé "Réfléchissez !" et je suis arrivée sur des informations qui m'ont fait prendre conscience d'une réalité vraiment atroce. Des réalités vraiment atroces, il y en a plein, mais celle-là je l'ai prise en pleine figure. Et c'est une réalité à laquelle je ne peux strictement rien changé, bien sûr. (Sauf peut-être en parler, mais ce n'est pas grand chose.)

Et là... j'ai senti et compris le besoin d'imaginer autre chose. Pas pour fuir cette réalité insoutenable, ou plutôt pas seulement pour la fuir, mais aussi pour l'apprivoiser, et pour inventer une issue.

Ce n'est pas très clair, désolée...

Ce que je veux dire, c'est que face à une réalité très dure à laquelle on ne peut rien changer, on éprouve parfois, ou souvent, le besoin d'imaginer un scénario où on PEUT y changer quelque chose. Une histoire où les méchants, qui sont tout-puissants dans la réalité, se prennent une bonne raclée. Un fantasme de compensation.

Et ce n'est pas "juste" de la littérature d'évasion, car imaginer que les méchants perdent... c'est déjà préparer, dans l'invisible, leur défaite.

Pensons par exemple au film "V", c'est une fiction. Cette fiction est devenue une réalité avec la création des Anonymous, directement inspirés par le film.

Bref, sous la pression de la réalité trop dure, le mur qui emprisonnait mon imagination s'est rompue, et celle-ci s'est libérée !

Parfois, tirer dans un sens est le meilleur moyen d'être projeté dans l'autre, comme un élastique qu'on tire à l'extrême vers la droite, et qui finit par partir en claquant vers la gauche.

Si votre imagination est bloquée, prenez le pire sujet que vous connaissez, documentez-vous jusqu'à l'écoeurement, puis la nuit, imaginez une histoire où les méchants de la réalité se ferait rétamer. Vous tenez là un début de roman...

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