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lundi 27 janvier 2014

Commencer et finir un livre : faites les deux à la fois

Les deux choses les plus difficiles, lors de l'écriture d'un livre, c'est de le COMMENCER et de le FINIR.
Mais il y a un moyen de contourner la difficulté...
C'est de faire les deux choses en même temps, ou presque.
De le commencer lundi, et de le terminer mardi.

Je m'explique.

Quand vous voulez écrire un livre, mettez-vous devant votre écran et dites tout ce que vous avez à dire, dans l'ordre où ça vous vient, le plus vite possible.

Le résultat fera 5 pages... ou 10 pages... ou peut-être 20... pas plus.
Et vous y passerez un jour, deux jours, ou peut-être trois jours.

Ensuite, faites une introduction et une conclusion.

Mettez de l'ordre si ce que vous avez écrit ne respecte par l'ordre chronologique que vous voulez suivre pour votre roman (si c'est un roman) et si ce n'est pas un roman, ne changez rien à l'ordre.

ça y est, vous avez commencé et terminé votre livre !

Vous avez fait le plus dur.

Et maintenant, passez à la deuxième étape : relisez tranquillement ce que vous avez écrit, et complétez.
Une fois, deux fois, trois fois... autant de fois que vous en éprouvez le besoin.
Relisez, complétez.
Relisez, améliorez.
Relisez, complétez.

Au bout d'un certain temps, votre livre aura une longueur respectable, et vous vous serez épargné les agonies du début et de la fin.

La clé de la créativité se trouve dans la rapidité d'exécution : un premier jet doit être vraiment un JET.

dimanche 26 janvier 2014

L'orthographe et la grammaire

Une connaissance approfondie de l'orthographe et la grammaire puisée dans les manuels de grammaire et d'orthographe est-elle nécessaire pour devenir écrivain ?

Absolument pas. Je dirais même qu'à la limite, une telle connaissance risque de devenir un obstacle.

Il faut différencier la connaissance et maîtrise de la langue qui vient de la lecture des grands écrivains, de la connaissance et la maîtrise de la langue qui vient de l'étude assidue de la grammaire et de l'orthographe.

Pour écrire un livre, un bon livre, on a besoin de la première, pas de la seconde.

C'est d'ailleurs logique : quand on lit des grands écrivains, on se prépare à devenir (dans la mesure de ses moyens) un grand écrivain ; quand on lit des manuels de grammaire, on se prépare à devenir un bon grammairien.

Vous croyez que Victor Hugo ou George Sand ne faisaient aucune faute d'orthographe ?

Erreur.

Tous les manuscrits des grands écrivains du XIXème siècle sont plein de fautes d'orthographe. Ils s'en fichaient, de l'orthographe. Ils étaient trop concentrés sur ce qu'ils avaient à dire pour faire attention à un accent ou un "s" de plus ou de moins.

Dans la phase de création, il faut oublier orthographe, oublier la grammaire, et écrire.

D'ailleurs, la grammaire n'est qu'une construction a posteriori visant à expliquer et justifier ce que l'usage impose.

Se focaliser sur la grammaire, c'est se tromper de cible.

Une belle langue n'est pas toujours grammaticalement correcte, mais elle est toujours claire et expressive.

A vouloir respecter toutes les règles (de grammaire), parfois on s'égare.

George Sand l'avait signalé : si vous utilisez, d'une manière parfaitement correcte, l'imparfait du subjonctif, vous risquez fort de vous couvrir de ridicule.

De cet imparfait du subjectif, Alphonse Allais a tiré des effets délibérément comiques :

Oui dès l'instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que je vous visse
Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le disse
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez


Cette "complainte amoureuse" respecte scrupuleusement les règles de la grammaire. Résultat ? Elle est risible.

N'évitez pas les fautes d'orthographes et de grammaire. Ecrivez spontanément, naturellement. C'est comme ça qu'on écrit bien.
Puis, relisez-vous attentivement et demandez-vous : est-ce que c'est fluide ? est-ce que c'est clair ? est-ce que c'est expressif ?
Si ça ne l'est pas, ou pas assez, modifiez votre texte. Améliorez-le.
Enfin, lors d'une troisième étape, relisez-vous en faisant cette fois-ci la chasse aux fautes d'orthographe.

Pour cette ultime relecture, je vous recommande le logiciel Antidote, qui non seulement vous aidera à corriger vos fautes d'orthographes, mais vous expliquera le pourquoi et le comment, vous proposera des synonymes, des antonymes et des rimes, et bien d'autres choses encore !
Mais attention. Ne laissez pas Antidote vous dicter sa loi pour la syntaxe. Si Antidote vous dit que telle construction est rompue, ça ne veut pas dire que vous devez comme un petit mouton rentrer dans le rang.
C'est vous le chef.
Antidote suggère et vous, vous décidez.
Il n'est que le conseiller du roi.

Réfléchissez ! (Essai)

Réfléchissez ! est en vente sur amazon :

http://www.amazon.fr/R%C3%A9fl%C3%A9chissez-Lucia-Canovi-ebook/dp/B00I0BSCAG/
Je pense que ce livre peut vous apporter quelque chose si vous vous intéressez un tant soit peu à l'actualité. Il y est question de la quenelle, de Dieudonné, de l'antisémitisme, de l'islamophobie, du racisme... et c'est une lecture rafraîchissante et stimulante qui ne laissera pas vos neurones tranquilles.

mardi 14 janvier 2014

Les obstacles sont imaginaires

La route qui mène à votre premier livre (roman ou autre) est peut-être longue, mais elle est dégagée.
Marchez d'un bon pas, et vous arriverez là où vous voulez aller.
Tous les obstacles sont imaginaires ; ce sont des questions malsaines et des idées fausses qui polluent votre esprit. Ecrivez sans leur prêter la moindre attention.
Vous voulez écrire un roman ?
Alors vous en êtes capable !
Vous voulez écrire un chef d'oeuvre ?
Alors vous en êtes capable !
Allez-y, passez à l'attaque, pour écrire on n'a besoin que de son cerveau et de ses mains.
N'attendez pas le bon moment : c'est le bon moment !
Surtout, ne vous posez aucune question paralysante... Vous savez : "est-ce que j'en suis capable ? est-ce que je ne devrais pas me documenter davantage avant de commencer ? est-ce que je suis réellement prêt ? Est-ce que j'ai ce qu'il faut pour... ?"

Vous avez ce qu'il faut pour... si vous décidez que vous avez ce qu'il faut.
Il n'y a pas de mystère, pas de secret.
Ou plutôt, tous les secrets vous seront révélés à mesure que vous avancerez.
Soyez hardi.
Soyez vous-mêmes.
Ecrivez ce qui vous vient naturellement.
Ne vous forcez pas à entrer dans un genre, dans un rôle.

Peut-être que vous êtes fait pour écrire des romans rigolos... si c'est ça qui vous vient.
Ou peut-être que vous êtes fait pour pour écrire des romans tragiques... si c'est ça qui vous vient.

Ne cherchez pas à devenir quelqu'un d'autre.
Soyez à mille pour cents la personne que vous êtes, c'est comme ça que vous excellerez.
Vous n'avez pas besoin de devenir quelqu'un d'autre pour écrire un roman.
Vous avez juste besoin de trouver le courage d'être vous-mêmes et d'écrire.

Sans hésiter.